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BIO ou non BIO : Quelles différences ? 

3 différences fondamentales :

    1. La teneur en principes actifs

Tout d’abord, la concentration en principes actifs d’un fruit ou d’un légume biologique est au minimum 10 fois et jusqu’à 30 fois supérieure à celle d’un fruit ou d’un légume cultivé selon les méthodes industrielles.

Cela permet de combler bien des carences alimentaires. Pourtant, ce n’est pas toujours suffisant car nous avons accumulé le plus souvent des carences alimentaires depuis plusieurs années. Elles s’expriment à travers une fatigue chronique, des incidents infectieux à répétition ou encore divers phénomènes inflammatoires.

    2. L’absence de pesticides, d’herbicides et d’engrais chimiques, dangereux pour la nature et pour l’homme

Les cultures intensives nécessitent l’apport de pesticides et d’herbicides et cela 12 à 20 fois par culture !

Inutile de préciser que les taux de pesticides retrouvés dans les fruits et légumes sont astronomiques et quels effets désastreux ils ont sur notre santé ! Les pesticides et herbicides chimiques sont interdits en agriculture biologique. De nombreux textes officiels (décrets, arrêtés et circulaires), ainsi que l’Institut National du Cancer, font état des maladies et affections graves (risques accrus de cancers, maladie de Parkinson, problèmes de peau et de fertilité) directement liés aux pesticides. Depuis les années 1930, la production mondiale de produits chimiques a été multipliée par 400.

On compte désormais plus de 100 000 substances chimiques recensées par l’Union Européenne. Moins de 3000 ont fait l’objet d’analyses approfondies quant à leur dangerosité. Même à faible dose, certaines de ces substances peuvent avoir des effets nocifs importants sur l’environnement et la santé. L’association de plusieurs molécules toxiques prises individuellement peut créer un cocktail explosif.

    3. L’irradiation

Les aliments dits « irradiés » ont été soumis délibérément à des traitements coûteux à base de rayons gamma, dans des installations spécialisées, afin d’améliorer leur conservation et/ou de détruire les insectes, parasites et microbes qu’ils contiennent. Cette technique, autorisée par la plupart des pays Européens, concerne surtout les produits d’importation. Même si un aliment irradié ne devient pas radioactif, sa nature est cependant profondément altérée.

En effet, outre les effets recherchés, l’irradiation provoque des effets indésirables avec des conséquences qui sont encore mal connues (source Criirad) tels que :

  • La formation de radicaux libres très réactifs,
  • La formation de molécules qui n’existaient pas initialement dans l’aliment,
  • La destruction (en proportion variable selon la dose et la radiorésistance des molécules) d’acides aminés et de vitamines (notamment A, B1, B6, B9, B12, C, E, K et PP).

Mais aucune incidence sur les toxines produites par les bactéries bien que celles-ci soient détruites par une irradiation à fortes doses.

Ce sont les toxines et non les bactéries qui sont responsables d’intoxications alimentaires ou de phénomènes inflammatoires.

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